"Officina"
Nous sommes fin septembre et nous re-voilà BB Lou et moi sur le sol Portugais pour la deuxième fois en moins de 4 mois. Le vol s’est bien passé, voyager avec son bébé lorsqu’on allaite et cododote est un jeu d’enfant, un simple bagage cabine pour deux ! Mon contact au portugal vient me chercher et nous voilà en route pour visiter nos ateliers.
Table Ronde…
14H00 quelque part dans la campagne Portugaise,
Les négociations vont bon train, je capte quelques mots de Portugais mais sinon les affaires se déroulent qu’en Anglais. Lou s’est endormi dans son cosy bébé si bien que lorsqu’il se reveille, mes interlocuteurs découvrent que je ne suis pas seule et s’étonnent de ma présence avec lui ! Rapidement je deviens officiellement la première maman à venir dans ce bureau avec son bébé, et je sens bien que cette situation est aussi inconventionelle qu’agréable !
Échanger…
Nous rejoignons les ateliers, je ne sais pas pourquoi je m’y sens si bien.
Je les regarde faire, leurs doigts glissent sur le tissu, et la machine accompagne le ballet minutieux de leurs mains agissant presque à l’aveugle! J’envie leur savoir faire.
Lou fait son effet. Toutes dents dehors, il sourit, tend les bras, babille et d’un coup il traverse la pièce telle une Rock-Star passant de couturière en couturière, bouffé par les bisous et bercé par des petits mots doux dans son oreille. J’arrive à échanger quelques mots en français avec l’une d’entre elles, une jeune maman de mon âge environ.
Elle me dit à quel point elle est fière de travailler pour une maman qui fait des vêtements d’allaitement et me demande si en France, il y en a beaucoup qui allaitent avec les tee-shirts qu’elle coud ? Ni une ni deux, je tire mon téléphone de ma poche et lui montre des dizaines de photos de ces mamans en Tajinebanane. Elle découvre également les illustrations, les visages, les messages..
J’ai senti énormement de fierté dans son regard et en la remerciant je lui ai dis combien elle était chanceuse d’avoir ce savoir faire et surtout comme j’avais de la chance de l’avoir à mes côtés, là bas, dans son « oficina ».
ALI